En savoir plus

Après accouplement ou insémination animale chez les mammifères, les spermatozoïdes vont avoir une migration sélective dans les voies génitales femelles puis une faible proportion sera conservée jusqu’à la fécondation où un seul spermatozoïde délivrera son matériel génétique.

Lors de leur émission par le mâle, ces spermatozoïdes interagissent de manière séquentielle avec les sécrétions des glandes annexes (plasma séminal). Bien qu'elles soient considérées comme non essentielles, ces interactions vont avoir un rôle sur le processus de fécondation qui va soutenir le transport, la survie et la fécondation des spermatozoïdes.

Diplômé du BTS Biochimie et titularisé au CNRS en 2002, j’ai tout d’abord contribué aux recherches sur la maturation des spermatozoïdes dans l’épididyme au sein de l’équipe Gamète Mâle et Fertilité pendant 8 ans.

En 2010, j’intègre l’équipe ICF qui s’intéresse au rôle des interactions entre les gamètes/embryon et le tractus femelle afin de mieux comprendre et d’améliorer la fertilité et les biotechnologies de la reproduction chez les des animaux d’élevage.

Je m’investis notamment dans l’étude de l’effet du plasma séminal sur la conservation et la fertilité des spermatozoïdes chez plusieurs espèces d’intérêt agronomique (porcin, ovin, équin et bovin).

Je me suis spécialisé en analyses protéomique et à l’évaluation de la qualité des spermatozoïdes (cytométrie de flux et analyse automatisée des trajectoires). Actuellement, j’élargis mes compétences à l’imagerie cellulaire pour l’étude du transit des spermatozoïdes dans les voies génitales femelles sur le modèle porcin.