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J'ai toujours été passionnée par les mécanismes par lesquels un signal de l'environnement cellulaire est transformé en une réponse biologique adaptée. Cependant, au début de ma carrière de chercheur, il y avait une boîte noire entre les seconds messagers produits à proximité des récepteurs membranaires et les régulations de l'expression des gènes par des facteurs de transcription, tels que l'oncogène Ets1, que j'ai étudié pendant mon doctorat. Quatre ans plus tard, les premières cascades de signalisation commençaient à être identifiées, grâce à des avancées technologiques de rupture, comme le double hybride chez la levure. J'ai exploité ces avancées lors de mon séjour post-doctoral au Canada, pour identifier une nouvelle régulation du complexe NF-κB/IκB, et ainsi mieux comprendre comment le signal se propage à travers la cellule, jusqu'au noyau. A mon arrivée à Tours, j'ai initié des études mécanistiques sur les voies de signalisation induites par une hormone gonadotrope, la FSH. Aujourd'hui, pour comprendre les relations entre les changements de conformation du RFSH et la dynamique de signalisation en aval, nous développons des fragments d'anticorps intracellulaires dirigés contre les régions intracellulaires du récepteur. Dans les cellules cibles du RFSH de la gonade mâle, nous étudions également la traduction locale des ARNm, un processus qui intervenir dans leur fonction dans la niche des cellules germinales. Les approches de modélisation dynamique des systèmes complexes développées dans notre groupe devraient permettre de théoriser non seulement les aspects temporels, mais aussi les contraintes spatiales liées à ces processus.

#Traduction et plasticité
#Modélisation multi-échelle
#Biais de signalisation