Résultats

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Les premiers résultats marquant du projet indiquent qu’une exposition aigue in vitro au BPS suffit à provoquer des effets sur les cellules de granulosa ovines et humaines, ainsi que sur l’ovocyte de brebis. L’ovocyte semble beaucoup plus sensible aux effets du BPS, en effet, des concentrations environnementales (nM) suffisent à altérer sa qualité. Sur les cellules de granulosa, les altérations de la stéroïdogenèse ne sont observées qu’à des concentrations relativement élevées.
Concernant l’exposition chronique des animaux pendant 3 mois au BPS, il semblerait que les doses testées n’altèrent pas la qualité de l’ovocyte chez l’adulte, et n’altèrent pas le métabolisme chez le fœtus. En revanche, le statut métabolique des mères (maigres ou grasses) affecte le poids et le métabolisme énergétique du fœtus.
Les milieux de culture testés ont tous montré des niveaux de BPS non négligeables laissant penser que les procédures de production d’embryons que ce soit chez l’humain (procréation médicalement assistée) ou chez l’animal (entreprise de production d’embryons, notamment des animaux de rente) sont des risques d’exposition supplémentaires pouvant altérer la qualité des embryons produits ou les taux de réussite de ces procédures.

Date de modification : 02 août 2023 | Date de création : 03 février 2021 | Rédaction : SE