La réglementation française de 2013 sur l'expérimentation animale (protection des animaux utilisés à des scientifiques) poursuit ses exigences en matière d'éthique et de bien-être animal, avec :

• l'évaluation éthique obligatoire et l'autorisation ministérielle de tous les projets ;
• le respect de la notion des 3 R : remplacer, réduire et raffiner (replace, reduce, refine) ;
• la création d'une structure chargée du bien-être des animaux (SBEA) au sein des établissements d'expérimentation animale ;
• l'élaboration d'une liste positive de techniques d'euthanasie...

Le bien-être animal est tout autant une nécessité éthique qu'un critère de qualité des résultats scientifiques.

Enrichissement du milieu

L'enrichissement du milieu est un des nombreux paramètres qui participent au bien-être animal.
Dans toute la mesure du possible, les animaux sont hébergés en groupe sociaux (familial, animaux du même âge et du même sexe...), en fonction des espèces animales, du stade physiologique des animaux. Lorsque des animaux sont isolés, ils conservent des possibilités de communication avec des congénères (vue, odorat, ouïe...).
L'enrichissement comprend entre autres les jouets ou jeux, les matériaux de construction (pour la nidation). La nature et la fréquence de changement de ces objets est variable en fonction des espèces : les porcs aiment les ballons, les sangliers apprécient les boules de pétanque, les souris s'occupent activement avec une feuille de sopalin ou du papier kraft, les blaireaux escaladent les palettes...
Nos conditions d'hébergement en confinement limitent parfois nos possibilités d'enrichissement : la paille par exemple est exclue des installations en confinement A3, pour des raisons techniques.